Fondateur d’Ikea, Ingvar Kamprad est l’une des personnes les plus riches au monde.
PAR ERLING MANDELMANN
Il vient d’une région pauvre de la Suède, pays riche en forêts et en lacs.
Issu d’un milieu très modeste, il a commencé en vendant très jeune des allumettes par correspondance puis d’autres produits avant de fonder Ikea, aujourd’hui l’entreprise la plus importante au monde dans la fabrication de meubles.
Pointé du doigt pour des erreurs de jeunesse, il s’en est excusé. On l’accuse aussi de déforester le globe, mais, conscient du problème, il a créé des programmes pour la replantation des arbres. Sa politique envers ses employés et les producteurs est exemplaire.
Il est resté un homme très simple, à un point tel qu’il a été traité de radin durant les nombreuses années où il a vécu à Epalinges. Il roulait dans une toute vieille Volvo, on raconte aussi que pour se rendre à l’hôtel Beau-Rivage à Lausanne, quand il avait des rendez-vous importants, il prenait le bus.
Il a créé des fondations pour protéger la femme dans des pays comme l’Inde, il a soutenu l’Ecole cantonale d’art (ECAL) à Lausanne et il a donné une grande somme d’argent à la commune d’Epalinges pour construire des logements pour le troisième âge.
Devant ses magasins Ikea, il a fait installer des bornes pour charger les voitures électriques.
Je l’ai croisé à plusieurs reprises au cours des années de sa présence en Suisse. J’aimais sa poignée ferme et chaude, j’adorais surtout son humour.
Après le décès de son épouse, il est retourné en Suède, là où tout a commencé.