Brèves d’aviation – Les contrôles de sureté peuvent être infectés


Selon une étude publiée dans BMC Infectious Disease, les sites des contrôles de sûreté des aéroports seraient responsables de propagations de germes, notamment des virus respiratoires, comme ceux de la grippe, des rhinovirus ou des coronavirus. Ceux-ci ont été détectés non seulement sur les plateaux servant à placer les objets à scanner où les passagers déposent leurs chaussures et les tapis roulants, mais aussi sur les comptoirs des contrôles de passeports, les distributeurs de billets de banque A.T.M., les rampes d’escalators, les animaux de compagnie, les sièges des navettes entre terminaux, les espaces de jeux pour les enfants.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs de l’Université de  Nottingham (Angleterre) et le Finnish National Institute for Health and Welfare à Helsinki ont échangé les conclusions de leurs rapports suite à des prélèvements dans les installations de l’aéroport d’Helsinki Vantaa pendant 3 semaines au cours de l’hiver 2016. Ce n’est pas la première fois que des chercheurs mettent en garde contre le nombre important de virus rencontrés pendant les voyages. En 2012, JFK avait été pointé du doigt comme première plaque tournante des microbes.

Dans sa conclusion, le rapport recommande que soient installés des distributeurs de désinfectants pour les mains, avant et après le passage au contrôle de sûreté.

Ce phénomène ne se cantonne pas aux seuls aéroports. Il existe partout où transitent beaucoup d’êtres humains et d’animaux de compagnie tels que les gares, les comptoirs des banques et des administrations, les grandes manifestations sportives, les concerts, etc. Cela va-t-il diminuer la fréquentation des aéroports ? Je ne le crois pas. Comment avons-nous pu vivre jusqu’à maintenant ? Il y a aussi la théorie à laquelle je serais enclin à adhérer qui veut que le plus on se confronte aux bactéries, le mieux notre corps accumule d’anticorps. On dit toujours que le meilleur endroit pour un enfant en bas âge pour se former ses défenses naturelle est le bac à sable d’un jardin public. Il y a aussi une autre constatation qui est que plus on s’aseptise, plus on est vulnérable aux bactéries. A vous de voir. 

Sources : New -York Times, BMC Infections Deseases.

380’000 cartes de crédit piratées chez British Airways

British Airways (BA) vient d’ouvrir une enquête sur le piratage de données de ses clients sur son site web ba.com et son application mobile au cours des trois dernières semaines. 380.000 cartes de paiement ont été piratées.

Les piratages ont eu lieu entre le 21 août à 22h58 et le 5 septembre 2018 à 21h45 heures anglaise d’été. Ceux-ci, selon la compagnie, ne porteraient que sur les indications de cartes bancaires et non sur celles des passeports. La faille du système a été trouvée et colmatée, et le système fonctionnerait de nouveau normalement, selon les dires de BA. A propos des informations sur les cartes bancaires, le président de BA, Alex Cruz, fait ses profondes excuses à ses clients et leur recommande de contacter leurs banques au plus vite et, pour ceux qui auraient été affectés, d’en informer leurs services. Ce dernier a ajouté dans une déclaration à la radio BBC4 : «Nous allons les indemniser pour tout dommage financier qu’ils ont pu subir. »

Cette faille informatique n’est pas la seule à avoir affecté la compagnie britannique. En mai 2017, BA avait dû faire face à une panne du système provoquée par un problème d’alimentation, qui avait bloqué plus de 75.000 clients avec 726 cols annulés à savoir 28% de ses vols pendant un week-end prolongé. Ces problèmes s’étaient reproduits en juillet de la même année, avec plusieurs  dizaines de vols court-courriers annulés.

En 2017, ce vol de données avait déjà inquiété les investisseurs. Le titre d’IAG, maison mère de British Airways, avait alors perdu 2.76% de sa valeur, une demi-heure après l’ouverture à la Bourse de Londres.

Sources : L’Internaute,                 Air-Journal, Tribune de Genève, Ouest France

L’Angleterre lève l’interdiction des tablettes

L’administration Trump avait décidé d’interdire l’embarquement en cabine des portables, laptops et autres tablettes pour des passagers en provenance de six pays se rendant aux USA, à savoir :  la Tunisie, la Turquie, la Jordanie, l’Egypte, le Liban et l’Arabie Saoudite. Cela  n’avait pas manqué de frustrer bien des passagers et, en particulier les voyageurs d’affaires. La chose était d’autant plus incompréhensible que les compagnies aériennes américaines en avaient été exemptées.

Le Royaume-Uni avait emboîté le pas et avait appliqué ces mêmes règles pour les vols provenant des mêmes pays et se rendant sur son territoire. Le vendredi 31 août, cette interdiction a été levée par l’administration britannique pour tous les pays précités. La raison invoquée sont les mesures de sécurité supplémentaires nées de la collaboration entre l’industrie aéronautique et des partenaires internationaux. Début juillet 2018, le Royaume uni avait déjà assoupli sa règle avec la Jordanie au départ de l’aéroport d’Amman et, le 24 juillet, c’était au tour des vols au départ d’Istanbul.

Sources : The Independent, The Sun, BBC

Gérard Blanc

Je pars

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