A la demande du Parti communiste de Bohème et Moravie (KSČM), le Parlement tchèque a suspendu la loi qui établissait la restitutions des biens ecclésiastiques confisqués sous le communisme. Les églises devront ainsi s’acquitter d’impôts sur les dédommagements qu’elles ont perçus. La République tchèque est replongée en pleine période communiste, déplore le magazine pragois Reflex :
«Il ne manque plus aujourd’hui que le retour du rideau de fer et la reprise des procès politiques. Lorsqu’on vole quelque chose, il faut le restituer : c’est l’un des piliers de notre culture et de notre système politique. Ceux qui s’en prennent à autrui doivent être poursuivis en justice. Les communistes, parce qu’ils jouent un rôle clé dans la survie du gouvernement de l’ex-communiste Andrej Babiš, ont imposé cette loi amorale. Une loi qui engendre, de facto, une seconde ‘nationalisation’ du patrimoine de l’Eglise.»